Avec "Metal Gear Solid V : The Phantom Pain" sorti le 1 septembre, c'est le coup d'envoi de fin d'année pour le secteur du jeu vidéo, période très disputée culminant avec Noël.
L'éditeur japonais Konami et Hideo Kojima créateur japonais de Metal Gear Solid mettent un point final à cette saga d'infiltration avec un ultime épisode sur fond de guerre froide, fruit d'une longue gestation de cinq années. On pourrait penser à Rambo III, ce nouvel opus de Metal Gear se passant en Afghanistan dans les années 80. Tout comme John, le joueur, qui incarne le super soldat Big Boss, se retrouve seul face à l'armée soviétique.
Le contenu est gigantesque puisqu'il s'agit d'un monde ouvert. Naturellement, le joueur va de mission en mission dans un jeu où le souci du détail est très poussé. Par exemple, on peut parler du besoin de faire appel à un traducteur face aux soldats russes ou de l'existance d'un cycle jour/nuit. Tous les ingrédients du jeu d'infiltration sont réunis : de l'approche discrète à l'exfiltration. De même, une partie du scénario passe désormais par des cassettes audio, dont l'écoute - conseillée pour apprécier l'histoire dans sa globalité - n'est plus incontournable comme dans les volets précédents.
Avec son budget à 80 millions d'euros, il s'agit bien là d'un jeu +AAA+ (l'équivalent des blockbusters au cinéma) aux dires de Konami France, une partie de la somme vient du travail nécessaire pour mettre au point le moteur graphique, à voir maintenant ce que vont donner les retours des joueurs.
