Ce sont souvent des accidents de laboratoire qui sont à l'origine des plus grandes découvertes. C'est apparemment le cas pour ce nouveau type de batteries qui a tenu des milliers de cycles de charges et de décharges sans aucun signe de dégradation... révolutionnaire on vous dit.
Une étudiante en chimie de l'université de Californie, Mya Le Thai, ainsi qu'une équipe de chercheurs ont travaillé sur un projet de batterie plus résistante et leur découverte, à base de nanofils en or, est très prometteuse. Les batteries standard sont généralement fichues au bout de 7 000 cycles, cette nouvelle pile, elle, est pratiquement intacte après 200 000 cycles.
Le principe repose sur des nanofils d'or qui, en plus d'être beaucoup plus fins qu'un cheveu, possèdent une conductivité, ou conductibilité (les deux se disent d'après Wikipédia) exceptionnelle, on peut donc y stocker une plus grande quantité d'électrons. L'inconvénient dans tout ça est la fragilité du matériau. Et c'est là que la solution à ce problème a été trouvé par hasard. En effet, Mya Le Thai qui avait un gel électrolyte sur les doigts suite à une autre manipulation, en a déposé sur les nanofils, ce qui a mené à la résolution du problème. Ainsi, en recouvrant ces derniers de dioxyde de manganèse puis de ce gel on obtient une grande flexibilité tout en conservant les capacités conductrices.
On est impatient de connaître les conséquences de cette découverte.
