L'opérateur de téléphonie français, vient d'obtenir le feu vert de l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) pour effectuer une toute première expérimentation de la 5G en France, dans le Territoire de Belfort.
En début d'année au MWC (Mobile World Congress) de Barcelone, plusieurs démonstrations d'utilisation de la 5G (le système n'est pas encore totalement standardisé et normé) ont été faites. Pendant ces tests, des données ont pu être téléchargées à la vitesse de 2 Gbps en utilisant une bande fréquence de 70 GHz.
Tout ceci ne doit pas nous faire oublier que la 4G n'est pas accessible à tous en France, et ce, notamment dans la plupart des zones rurales. Les réseaux Orange et Bouygues Telecom sont les plus couvrants, touchant respectivement 72% et 71% de la population française mais ceci dans un espace géographique limité à 22% et 23% du territoire. Suivent SFR (53% des habitants et 14% du territoire couvert) et Free (33% des habitants et 3% du Territoire). Ce sont donc les zones denses qui bénéficient des meilleures couvertures, et les zones reculées risquent de souffrir encore longtemps de connexions lentes voire inexistantes.
Concernant la qualité de la 4G en France, tout opérateur confondu, son débit moyen observé est de 21,6 Mbps en descendant (lorsque l'on télécharge des données) et de 5,9 Mbps en ascendant (lorsque l'on envoie des données). On est donc très loin des débit théoriques prévus pour la 4G LTE (150 Mbps en descendant) et de la vraie 4G - la LTE Advanced (1 Gbps à l'arrêt et supérieur à 100 Mbps en mouvement).
A la fin du premier trimestre 2015, l'ARCEP annonçait 13,2 millions de cartes SIM enregistrées sur notre territoire pour le réseau 4G. Ce nombre pourrait atteindre 20 millions d'ici à la fin d'année !
